mardi 16 avril 2019

Chronique printanière

Au printemps, il n'y a pas que les morilles...
La quête de la morille dite "blonde" (Morchella esculenta) se faisant dans des lieux frais et humides amène toujours à faire d'autres rencontres.
Notamment dans les terrains à ficaires (Ranunculus ficaria, en photo ci-après), tels les bords de rivières,  on rencontre souvent à cette époque le morillon qui, on le rappelle, est aussi une morille (Morchella gigas).

Ranunculus ficaria

Morchella gigas

Et quand le morillon est là, la verpe conique (Verpa conica, de la famille des Morchellaceae également) n'est pas loin.

De gauche à droite :  2 morillons, 2 verpes et la ficaire

Dans cet écosystème, de plus en plus de frênes sont tombés, ce qui fait le bonheur des pyrénomycètes saprophytes, tels Daldinia concentrica, ou encore Hypoxylon petriniae.

Daldinia concentrica, sur frêne


Hypoxylon petriniae, sur frêne





























Bien d'autres champignons apparaissent dans ces milieux humides, dont des lamellés. Citons les plutées, coprins, psathyrelles qui sont les plus fréquents.

Coprinus romagnesianus

Ce milieu n'est pas le seul à produire des champignons au printemps.
Le champignon, un prétexte pour aller profiter du soleil dans la nature ...