mercredi 5 avril 2023

Activités de fin d'hiver

 Les températures étant fraîches, et la salle Tovagliaro n'étant pas chauffée, nous avons été délocalisés dans la salle Charbonnel, fraîchement rénovée, avec notamment un système de projection vidéo intégré.

Le 14 mars, à l'ordre du jour, il a donc été décidé d'en profiter pour montrer aux membres présents, l'utilité de l'usage d'un microscope en mycologie.

Deux objectifs : 

1) montrer la différence entre deux divisions importantes : les basidiomycètes et les ascomycètes.

2) apporter un élément déterminant dans la détermination  du champignon







Les champignons choisis : 

  •  une petite pholiotine trouvée dans un pot de poivron chez les Gardiennet. Malgré la présence d'un anneau, c'est un genre assez difficile. 

La microscopie fait apparaître un élément déterminant : les basides portant les spores n'ont que deux stérigmates, dit autrement, elles sont bisporées. Les Pholiotina ayant ce caractère ne sont pas légion , et ainsi, en vérifiant les autres critères,  nous avons pu établir qu'il s'agit de Pholiotina teneroides, première observation en Côte-d'Or.

Pholiotina teneroides


Basides bisporées

  •  Chez les acomycètes, les spores sont contenues par des asques, c'est le cas de Sarcoscypha jurana :




Sarcosypha jurana


Le 4 avril, un "examen" a été projeté aux membres présents, occasion de réviser les bases de la mycologie. Car les champignons frais présents étaient peu nombreux : Auricularia mesenterica, Strobilurus esculentus, et les inévitables morilles de début de saison, Morchella deliciosa :