samedi 28 novembre 2020
samedi 14 novembre 2020
La mycologie, à moins d'un kilomètre de chez soi
Se promener près de chez soi (confinement oblige) en cette saison permet quand même de voir des champignons.
Notons la présence spectaculaire de Bolbitius vitellinus dans les prairies, celle plus classique de Volvopluteus gloiocephalus, mais aussi plus rare : Hemipholiota populnea.
Cette pholiote, non comestible rappelons-le, apparait le long de la Venelle là où des troncs de peupliers coupés ces dernières années
pourrissent :
pour le grand bonheur des champignons.
jeudi 5 novembre 2020
Une belle trouvaille pour se remonter le moral
Nous ne nous sommes pas vus depuis juin. Les champignons ont brillé par leur absence en début d'automne, rajoutant de la sinistrose à la situation sanitaire ; la mycologie à la SMI était en berne.
Alors une belle trouvaille est la bienvenue !
C'est à Gérard Tournois que nous la devons. Il se promenait dans les bois communaux de Véronnes, lorsqu'il a remarqué un magnifique champignon sur un chêne en
bord de ligne. A moins d'un mètre de hauteur sur un chêne se nichait Hericium erinaceus.
Une rareté !
Le genre Hericium comprenant 3 espèces présentes en France est à surveiller et protéger. Des champignons de valeur patrimoniale.
Merci à Gérard qui a su dénicher, repérer et laisser sur place cet exemplaire unique, et merci aussi à Thierry venu photographier avec talent.
jeudi 9 juillet 2020
La quarantaine passée
Il ne s'agit pas de parler de mon âge, mais de la reprise des activités de la SMI en cette période post-confinement.
La date de reprise a été fixée au 15 juin, sous la forme d'une sortie-réunion.
Les précautions nécessaires ont été prises (rappel des gestes barrières, nombre de participants fixé à 10 maxi, covoiturage interdit...)
Une fois dans la forêt, les masques sont tombés, si on peut dire. Les 8 participants se sont rapprochés pour la traditionnelle photo de groupe :
Quel bonheur de pouvoir vadrouiller sous les arbres et d'entendre les exclamations de chacun.
La forêt visée se situait sur la commune de Bourberain, aux Vacherosses. Ce site est situé en contrebas du village, il bénéficie d'une terre plus argileuse, classique des plaines du fossé bressan et localement des abords de la Vingeanne. Avec l'humidité ambiante, nos espoirs étaient fondés de trouver des champignons, girolles en tête, ce qui fut le cas.
![]() |
Cantharellus pallens |
Nous avions bien assez pour la partie détermination chez Thierry (voir liste ci-après).
Les stars de la journée étaient sans conteste les amanites, au nombre de dix espèces différentes. Parmi elles, nous noterons la présence d'Amanita beckerii, une thermophile qu'on trouve régulièrement à Bourberain en juillet, mais en général plutôt dans la forêt de Velours qui est plus sèche et chaude.
Beaucoup plus rare pour nous est Amanita eliae, l'amanite de Fries (prénommé Elias), récoltée par trois d'entre nous. C'est la première fois que nous la collectons à la SMI.
Amanita eliae |
SMI – Bourberain (Les Petits Vacherosses, 3122B14)
Amanita eliae (5 exemplaires, 3 récolteurs)
Amanita beckeri
Amanita fulva
Amanita excelsa var. spissa
Amanita excelsa var. spissa
Amanita excelsa var. spissa
Amanita rubescens
Amanita rubescens fo. annulosulfurea
Amanita vaginata s.l. (manquait la volve !)
Amanita battarae
Leccinum pseudoscabrum
Gymnopus fusipes (dont spécimen à pied obèse)
Gymnopus dryophilus
Fomes fomentarius
Polyporus ciliatus
Polyporus mori
Marasmius rotula
Marasmiellus ramealis
Pholiotina aporos
Crepidotus applanatus
Cantharellus pallens
Meruliopsis corium
Stereum hirsutum
Tremella aurantia
Lactarius piperatus
Russula velutipes (n>50)
Russula cyanoxantha
Russula alutacea
Russula risigallina
Russula olivacea
Hypholoma fasciculare
Psathyrella candolleana
Pluteus cervinus
Fomitopsis betulina
Pseudoinonotus dryadeus
Myxos :
Lycogala epidendron
Fuligo septica (n>10)
On se souviendra aussi que dans le même secteur, le 21 juin 2020, les trompettes étaient de sortie pour la fête de la musique :
mercredi 1 avril 2020
Virus et champignons
Voilà quelques semaines que ce fléau appelé Covid-19 nous empêche de vivre normalement, de nous rassembler, voire de prendre l'air, en tout cas dans les forêts éloignées. Mais grand mal nous ferait de ne pas se tenir aux mesures prises qui ne sont que du bon sens. Soyons raisonnables et patients. La nature nous rendra les bons moments non vécus.
Consolation, le soleil généreux accompagné du vent du nord malheureusement également généreux font que la météo ne serait pas favorable à une belle poussée de champignons de printemps, par manque d'eau avant tout.
Ceci étant dit, rappelons nous que le mois de février a été propice ainsi que le début mars, nous avons constaté que de des champignons intéressants étaient apparus.
En voici deux rapportées à la réunion du 12 mars qu'il ne faut absolument pas confondre. L'occasion est belle car c'est rarissime de les voir chez nous en même temps :
Un arrêt sur le second, qui est aussi dangereux qu'il est rare chez nous.
Jusqu'à ce jour on ne comptait qu'une seule récolte de gyromitre en Côte d'Or (Gyromitra esculenta), trouvé par Roland Bigueure. Ce gyromitre, Gyromitra gigas est donc également une première pour le département.
Et pour quelle raison ?
Simplement parce qu'en théorie il n'a rien à faire, a priori, dans nos forêts calcaires. Certes en Côte d'Or du côté du Morvan, il pourrait en théorie apparaître à la faveur d'un sol granitique. Mais cet exemplaire provient de la sapinière de Détain, un fief calcaire.
Pourquoi cela ? L'habitat où il a été déniché était une forêt de résineux plantés il y a plusieurs décennies. Principalement le fameux répandu "sapin" de Douglas, si peu favorables aux mycorhizes. Cette plantation a été récemment exploitée. Au sol, on trouve dans des chemins improvisés des détritus de douglas, sapins blancs, épicéas, pin sylvestres, et autres feuillus. Pendant des années les résineux ont acidifié le sol en surface. L'exploitation a fourni un substrat favorable dans un milieu légèrement acidifié. Ainsi est apparu l'improbable. Encore fallait-il croiser cet unique exemplaire ce jour-là. La chance de celui qui aime traîner dans les forêts.
Un dernier mot concernant la non comestibilité. La morille est toxique crue, excellente cuite.
On pourrait penser que pour le gyromitre c'est pareil (surtout G. esculenta comme son nom semble l'indiquer). D'autant plus qu'on sait que les scandinaves en sont friands et le commercialisent. Et bien il faut savoir ce qu'on risque : la mort. Cru comme cuit, il est apparu comme champignon mortel. Alors au lieu de nous étendre sur des procédés qui permettraient d'éliminer la gyromitrine afin de le consommer, disons le de façon nette : abstenez vous de le consommer !
Consolation, le soleil généreux accompagné du vent du nord malheureusement également généreux font que la météo ne serait pas favorable à une belle poussée de champignons de printemps, par manque d'eau avant tout.
Ceci étant dit, rappelons nous que le mois de février a été propice ainsi que le début mars, nous avons constaté que de des champignons intéressants étaient apparus.
En voici deux rapportées à la réunion du 12 mars qu'il ne faut absolument pas confondre. L'occasion est belle car c'est rarissime de les voir chez nous en même temps :
Morchella elata |
Gyromitra gigas |
Un arrêt sur le second, qui est aussi dangereux qu'il est rare chez nous.
Jusqu'à ce jour on ne comptait qu'une seule récolte de gyromitre en Côte d'Or (Gyromitra esculenta), trouvé par Roland Bigueure. Ce gyromitre, Gyromitra gigas est donc également une première pour le département.
Et pour quelle raison ?
Simplement parce qu'en théorie il n'a rien à faire, a priori, dans nos forêts calcaires. Certes en Côte d'Or du côté du Morvan, il pourrait en théorie apparaître à la faveur d'un sol granitique. Mais cet exemplaire provient de la sapinière de Détain, un fief calcaire.
Pourquoi cela ? L'habitat où il a été déniché était une forêt de résineux plantés il y a plusieurs décennies. Principalement le fameux répandu "sapin" de Douglas, si peu favorables aux mycorhizes. Cette plantation a été récemment exploitée. Au sol, on trouve dans des chemins improvisés des détritus de douglas, sapins blancs, épicéas, pin sylvestres, et autres feuillus. Pendant des années les résineux ont acidifié le sol en surface. L'exploitation a fourni un substrat favorable dans un milieu légèrement acidifié. Ainsi est apparu l'improbable. Encore fallait-il croiser cet unique exemplaire ce jour-là. La chance de celui qui aime traîner dans les forêts.
Un dernier mot concernant la non comestibilité. La morille est toxique crue, excellente cuite.
On pourrait penser que pour le gyromitre c'est pareil (surtout G. esculenta comme son nom semble l'indiquer). D'autant plus qu'on sait que les scandinaves en sont friands et le commercialisent. Et bien il faut savoir ce qu'on risque : la mort. Cru comme cuit, il est apparu comme champignon mortel. Alors au lieu de nous étendre sur des procédés qui permettraient d'éliminer la gyromitrine afin de le consommer, disons le de façon nette : abstenez vous de le consommer !
lundi 17 février 2020
Serge nous a quitté
Cet après-midi, en l'Eglise de Spoy, village dont il était maire, un dernier adieu a été dit à Serge Schweitzer. Voilà bien des mois, plusieurs années, qu'il luttait contre la maladie.
La dernière fois que Serge est venu parmi nous était lors de l'Assemblée Générale de février 2018. Ceux qui l'ont connu seront unanimes pour dire que c'était un vrai naturaliste, conscient des enjeux écologiques de notre planète, son combat pour la préservation des abeilles en atteste. Il en faisait un miel excellent. Mais tous diront également que c'était une personne d'une humanité généreuse, un homme discret et humble. Il était un des premiers en 1993 à avoir rejoint la SMI de Roland Rousseaux, un des plus fidèles, et un des meilleurs connaisseurs de champignons.
J'entends encore sa voix, elle nous manquera.
Au revoir l'ami !
La dernière fois que Serge est venu parmi nous était lors de l'Assemblée Générale de février 2018. Ceux qui l'ont connu seront unanimes pour dire que c'était un vrai naturaliste, conscient des enjeux écologiques de notre planète, son combat pour la préservation des abeilles en atteste. Il en faisait un miel excellent. Mais tous diront également que c'était une personne d'une humanité généreuse, un homme discret et humble. Il était un des premiers en 1993 à avoir rejoint la SMI de Roland Rousseaux, un des plus fidèles, et un des meilleurs connaisseurs de champignons.
J'entends encore sa voix, elle nous manquera.
Au revoir l'ami !
dimanche 9 février 2020
Calendrier 2020
( * dates susceptibles d'être modifiées, lieux à préciser )
Année
2020
|
|
JANVIER
|
Lundi
13 janvier – réunion salle Tovagliaro
|
FEVRIER
|
Samedi
08 février –
Assemblée
Générale
|
MARS
|
Lundi
09 mars – réunion salle Tovagliaro
|
Samedi
21 mars – Sortie à
Grancey-le-Château (organisée par le Pays Seine-et-Tille
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AVRIL
|
Lundi
13 avril – réunion salle Tovagliaro
|
Samedi
18
avril
–
Sortie
de
printemps *
|
|
MAI
|
Lundi
11 mai – réunion salle Tovagliaro
|
JUIN
|
Lundi
08 juin – réunion salle Tovagliaro
|
Samedi
13 juin – Sortie
Chênes verts et mycologie à Santenay (SSNB-SMCO-SMI)
|
|
JUILLET
|
Lundi
6
juillet
–
Sortie
réunion *
|
AOUT
|
Lundi
17
août
–
Sortie
réunion *
|
SEPTEMBRE
|
Lundi
14 septembre – réunion salle Tovagliaro
|
OCTOBRE
|
Samedi
………….. octobre –
Sortie
d’automne *
|
Lundi
12 octobre – réunion salle Tovagliaro
|
|
Exposition
annuelle 24 & 25 octobre – Is sur tille
|
|
NOVEMBRE
|
Lundi
09 novembre – réunion salle Tovagliaro
|
DECEMBRE
|
Lundi
14 décembre – réunion salle Tovagliaro
|
Assemblée Générale
L'Assemblée Générale s'est tenue un samedi matin cette année.
Le Rapport suit ci-après. Jean-Claude Verpeau et Denis Brûlard (SMCO) et MichelMichelet (Haute-Marne) nous ont fait l'amabilité de venir.
Dans les questions diverses abordées en fin de séance, il fut question des sorties, inventaires ou projets prévus en 2020, parmi lesquels le "projet Barbier".
Une conférence sur une "Histoire d'une découverte guyanaise" et un pot de l'amitié ont ponctué cette belle matinée.
Le Rapport suit ci-après. Jean-Claude Verpeau et Denis Brûlard (SMCO) et MichelMichelet (Haute-Marne) nous ont fait l'amabilité de venir.
Dans les questions diverses abordées en fin de séance, il fut question des sorties, inventaires ou projets prévus en 2020, parmi lesquels le "projet Barbier".
Une conférence sur une "Histoire d'une découverte guyanaise" et un pot de l'amitié ont ponctué cette belle matinée.
Assemblée
générale de la SMI, le 08 Février 2020
Présents :
20 membres
Présents votants :
20 membres
Excusés avec pouvoir :
02 membres
Excusés sans pouvoir :
03 membres
Absents non excusés :
02 membres
20
membres cotisants sur 27
membres actifs sont présents +
03 pouvoirs :
Le quorum est donc atteint.
Le
Président peut donc déclarer l’Assemblée générale ouverte à :
09H51
¨
09H59 -
Lecture du rapport moral : par le président Mr
GARDIENNET
- Le rapport moral est adopté à l’unanimité de 22 voix.
¨
10H05 -
Lecture du rapport financier : par
le trésorier Mr LOUVIOT
-
Le rapport financier est adopté à l’unanimité de 22 voix.
Quitus est donné au
trésorier
¨
10H26 -
Lecture du rapport d’activités : par
le secrétaire Mr DINOT
- Le rapport d’activité est
adopté à l’unanimité de 22 voix et une abstention
¨
10H27 -
Appel à candidature (après démission statutaire) de président & de
vice-président
¨ 10H30
- Election du Président & du Vice-président :
- Mr Gardiennet Alain est réélu président (à 22 voix)
-
Mr Planes Jean-Claude est réélu vice-président (à 22 voix)
¨ 10H31
- Questions diverses :
- Cotisation annuelle SMI maintenue à 10 €
-
Entrée pour l’exposition annuelle maintenue à 2 €
-
Le lieu de l’exposition 2020 aura lieu à Is-sur-Tille
-
Préparation du calendrier des sorties
-
Organisation du projet de présentation de l’œuvre du mycologue Maurice BARBIER ainsi qu’une sortie mycologique organisée sur ses lieux de prospection, une étude est aussi en cours sur le coût financier de l’impression de plusieurs livres dédiés au travail mycologique de Maurice BARBIER.
L’ordre du jour étant épuisé, le président déclare l’Assemblée Générale close à 10H42
samedi 4 janvier 2020
Voeux 2020
Meilleurs vœux à tous, vœux de bonheur et de santé, prenez le temps d'observer, prenez le temps de vivre.
Cheveux de glace, qu'on doit à un champignon, Exidiopsis suffusa.
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